Menu Configuration → Polices et couleurs → Couleur de fond → choisissez une teinte de gris. Ce réglage s'appliquera à toutes les cartes du paquet.
Plus maintenant. Je le déplore.
Il ne vous aura pas échappé que nous ne sommes plus des bébés, mais des adultes. C'est d'ailleurs à eux (et à certains adolescents) que s'adresse le tutoriel sur Anki et la répétiton espacée. Sans « immersion totale » dans un autre environnement linguistique (comprendre: séjour à l'étranger), je pense que la traduction est un outil dont on aurait bien tort de se priver. Mais d'autres types de questions (ex: QCM) peuvent et même doivent constituer vos paquets.
On apprend beaucoup en écrivant ses questions-réponses. Même si elles issues d'un livre, il est parfois nécécessaire de les adapter pour qu'elles puissent être lues plus facilement et lever certaines ambigüités (comme quand d'autres réponses sont possible). C'est très enrichissant. Il est possible de télécharger des paquets tout prêts via Menu Fichier → Télécharger → Extensions partagées , mais: très peu sont pas adaptés à des francophones; il y a peu de chances pour qu'ils répondent à vos besoins (difficulté ne correspondant pas à votre niveau; champs de révision trop limité…).
Ce sont de faux problèmes. Vous vous en rendrez vite compte en utilisant Anki.
Vous pouvez chercher la sonorité d'un mots, de temps en temps, pendant vos révisions, en utilisant un dictionnaire de bureau, combiné à une collection sonore. Mais vous pouvez aussi travailler la sonorité des mots avec Anki et son extension Swac.
Essayez de construire un paquet de plusieurs milliers de cartes qui tiennent la route et vous verrez si c'est à la portée d'un robot. Cela demande beaucoup de rigueur. Je reconnais toutefois, qu'à la longue, notre cerveau peut mémoriser des trucs du genre: « Je choisis telle réponse pour la question contenant tel mot. ». Ex: He's got [a lot of/many/much] courage → a lot of. Votre cerveau perçoit le mot courage et peut l'associer à la longue, consciemment ou inconsciemment (on parle alors d'indice subliminal) à la réponse a lot of. Dans ce cas là, on connait la réponse sans avoir réfléchi à la question et rien ne dit que certains changements mineurs dans la question n'aurait pas entrainé son échec. Ex: He hasn't got [a lot of/many/much] courage → much. Mais si vous créez plusieurs questions pour travailler un même point de grammaire ou de conjugaison et que vous créez en plus des questions plus théorique du genre [a lot of/many/much] s'emploie généralement dans les phrases affirmatives → a lot of, alors vous réduisez les risques d'apprendre stupidement des phrases d'exemple. Et puis, si après ça vous avez encore l'impression de ne pas réfléchir, c'est peut-être parce que la langue vous devient très familière, donc intuitive, ce qui est plutôt positif. N'hésitez pas à utiliser plusieurs exemples (et donc plusieurs cartes) pour illustrer un même point de grammaire ou de vocabulaire.
Il est normal de modifier régulièrement une partie de ses cartes. C'est même inévitable, pour apporter une précision, lever une ambigüité, corriger une faute de frappe… À vous de voir si vous préférez modifier les cartes au fur et à mesure, c'est-à-dire pendant la révision, ce qui permet de garder un rythme, ou si vous préférez les modifier seulement à la fin de la session. Dans ce dernier cas, marquez vos cartes soit en les suspendant (Menu Édition → Suspendre la carte), soit en utilisant la marque par défaut (icône de l'étoile).
Si l'on suit rigoureusement les préceptes de la répétition espacée, non. À part bien sûr pour les très courtes phrases. Traduire des phrases relativement longues comporte des avantages et des inconvénients. Avantages: vous pouvez révisez ainsi plusieurs points de grammaire ou de vocabulaire pour une même carte; c'est au moins une occasion de formuler des phrases. Inconvénients: le temps de réflexion est sensiblement plus long (il peut être facilement deux fois plus long que pour une question « conventionnelle ».); si la phrase comporte plusieurs difficultés, certaines de ces éléments peuvent accaparer notre esprit au risque de louper la cible de la phrase, c'est-à-dire le point de grammaire, conjugaison, ou vocabulaire qui nous l'a faite écrire. Si vous choisissez de traduire des phrases entières et que vous « réussissez votre cible », mais que vous vous plantiez ailleurs dans la phrase, vous pouvez considérer la question comme réussie. À vous de voir. Mais comment savoir qu'une cible est réussie ou pas? Une façon est d'indiquer la cible est d'ajouter des marqueurs dans les formulaires quand on les crée et de les afficher juste en dessous des réponses (ici [en]).